Le Maloya
Voici une partie d'un article tiré du journal Témoignages du 08 septembre 2004:
Le maloya, un combat pour être soi-même
Dès l’époque de l’esclavage, le maloya est banni au point que les esclaves se réunissaient la nuit dans les champs de cannes pour jouer. Et s’il s’est maintenu à travers les répressions successives, "c’est non seulement par l’intérêt porté par les Indiens après 1848, mais également par le côté religieux que possède le maloya. Le kabaré est une forme religieuse du maloya". Comme l’explique Danyèl Waro : "le côté religieux, le côté rituel, la source, la vraie source, le côté le plus fort, c’est ce qui a fait tenir le maloya".
Dans les années soixante/soixante-dix, si le maloya est interdit - ce qui est contredit par Bernadette Ladauge - le kabaré est joué en cachette. Et les moyens ne manquent pas pour tenter d’arrêter ce mouvement, comme celui d’interdire à Gramoun Baba d’acheter des cartouches pour tirer des coups de fusil pendant le “servis” ou de saisir les instruments de musique. Le kabaré est également joué, non sans problèmes, dans les fêtes de “Témoignages”.
Il faudra attendre la fin des années soixante pour qu’un jour, Paul Vergès et Élie Hoarau, au cours d’une conversation avec Firmin Viry, proposent de relancer le maloya. "À la fin de l’année 1968, nous faisions des maloyas à Saint-Pierre, dans les quartiers populaires. Nous nous étions refusés à demander des autorisations au maire de l’époque et nous mettions en place un système de surveillance de manière à ce que nos soirées maloya ne soient pas troublées".
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